Poême
Par Alex le jeudi 18 mai 2006, 21h 50 - Essais.... - Lien permanent
Les cours de français mènent à tout...
Je monte dans les cieux tel une montgolfière,
Avide de douceur, celle dont on parle tant,
Ivre de liberté; debout devant le vent,
Glissant sur les nuages aujourd'hui plus qu'hier.
Je survolais Pétra mais ce n'était qu'un songe.
Un aigle me rappelle à la réalité
Fermant à mes yeux le monde de Morphée.
Mon âme me secouait pour me dire un mensonge.
Arpège tôt brisé au violent réveil
Allongé sur mon lit, je retrouve la raison.
De mon rève je sors, libre d'imaginer,
Un simple envoûtement m'inonde de soleil,
Bouillant foisonnant, pareil au grand frisson,
Si triste et pourtant si doux du rêveur oublié.
Commentaires
C'est mon fils qui l'a écrit. Chapeau. Chapeau aussi à sa prof de français : il fallait du courage pour tirer de ses élèves de S ces lignes magiques. Elle les a retranscrites dans un recueil...
Bravo
Oula, mais c'est un sonnet en alexandrins! Dis donc baudelaire a du souci à se faire là :)
Sympa et original ce blog d'ailleurs (c'est mon premier passage)
PS: les S sont pas toujours des boulets en français, attention aux préjugés! :)
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