CPE : une mauvaise réponse à un vrai problème
Par Fred le Loup le lundi 27 mars 2006, 14h 39 - Humeur - Lien permanent
S'il est vrai que les jeunes souffrent de difficultés pour trouver un emploi, s'il est vrai que les employeurs ont du mal à trouver de "bons" salariés, il est également vrai que le CPE n'est pas la réponse à ces problèmes.
Le CPE, nouveau contrat destiné aux jeunes de moins de 26 ans est censé être la réponse magique aux difficultés des jeunes à trouver un emploi. Basé sur un période d'essai de deux ans, ce contrat permet à l'employeur licencier sans préavis ni explication le jeune embauché.
Ceux qui ont des problèmes sont dans des secteurs bouchés, ou bien n'ont pas de qualification suffisante. L'économie est morose et la reprise se fait attendre. Employeurs et salariés sont frileux,chacun voulant rester à son poste ou bein hésite à embaucher.
Dans le premier cas, l'objectif consiste à pouvoir évaluer le futur salarié, en limitant le risque d'embaucher un bras cassé ou bien un tire au flanc. Notons que le salarié s'assurera que son employeur n'est pas un de ces voyoux dont les frasques et abus sont régulièrement relatés aux informations.
La période d'essi est donc l'outil adapté.
Dans le second cas, le CDD, ou bien un contrat de mission, ou bien un contrat pouvant être rompu facilement serait la solution. Mais on postule malgré tout que l'essai a été positif et "rapide" au regard des deux ans proposés.. On voit donc que le CPE ne répond pas à la problématique.
Objectivement, en six à neuf mois grand maximum, chacun doit avoir eu la possibilité de réfléchir et déterminer si le contrat en CDI peut être signé.
L'objectif ici est bien de poursuivre la collaboration employeur-salarié à l'issue de la période d'essai.
En aucun cas, le fait de ne pas justifier l'échec de la période d'essai doit être un point clé.
Dès lors, en considérant tout ce qui précède, où est la justification d'une période d'essai exagérément longue, si ce n'est pour jeter le salarié pendant ces deux ans ?
Cette méthode n'est certainement pas applicable en France ; on pourrait peut-être s'en inspirer. Nous conserverions le principe de la souplesse. Une séparation à l'amiable permettrait à chacun de se séparer, eventuellement moyennant indemnités. En cas de désaccord, les Prud'hommes pourrait trancher.
Il y a certainement des imprécisions, des adaptations, mais ce billet contient peut-être quelques pistes à explorer.
Respect et Confiance permettront de réformer le CDI. Mais ce n'est pas en proposant des solution inadaptées et en ne respectant pas les engagements de dialogue que le gouvernement fera passer loi et pillules.
- Un vrai problème
Ceux qui ont des problèmes sont dans des secteurs bouchés, ou bien n'ont pas de qualification suffisante. L'économie est morose et la reprise se fait attendre. Employeurs et salariés sont frileux,chacun voulant rester à son poste ou bein hésite à embaucher.
- Quelle est la problématique ?
Dans le premier cas, l'objectif consiste à pouvoir évaluer le futur salarié, en limitant le risque d'embaucher un bras cassé ou bien un tire au flanc. Notons que le salarié s'assurera que son employeur n'est pas un de ces voyoux dont les frasques et abus sont régulièrement relatés aux informations.
La période d'essi est donc l'outil adapté.
Dans le second cas, le CDD, ou bien un contrat de mission, ou bien un contrat pouvant être rompu facilement serait la solution. Mais on postule malgré tout que l'essai a été positif et "rapide" au regard des deux ans proposés.. On voit donc que le CPE ne répond pas à la problématique.
- Qu'est ce qu'une période d'essai ?
Objectivement, en six à neuf mois grand maximum, chacun doit avoir eu la possibilité de réfléchir et déterminer si le contrat en CDI peut être signé.
L'objectif ici est bien de poursuivre la collaboration employeur-salarié à l'issue de la période d'essai.
En aucun cas, le fait de ne pas justifier l'échec de la période d'essai doit être un point clé.
- Un problème insidieux
Dès lors, en considérant tout ce qui précède, où est la justification d'une période d'essai exagérément longue, si ce n'est pour jeter le salarié pendant ces deux ans ?
- Une solution ?
Cette méthode n'est certainement pas applicable en France ; on pourrait peut-être s'en inspirer. Nous conserverions le principe de la souplesse. Une séparation à l'amiable permettrait à chacun de se séparer, eventuellement moyennant indemnités. En cas de désaccord, les Prud'hommes pourrait trancher.
Il y a certainement des imprécisions, des adaptations, mais ce billet contient peut-être quelques pistes à explorer.
Respect et Confiance permettront de réformer le CDI. Mais ce n'est pas en proposant des solution inadaptées et en ne respectant pas les engagements de dialogue que le gouvernement fera passer loi et pillules.
Commentaires
Bonne réflexion. Je suis bien d'accord sur le vrai problème: pourquoi autant d'étudiant se lancent dans des filières complètement bouchées. En tant qu'ingénieur tu as bien du faire le tour des offres d'emplois (ou stages) sur les sites des grandes entreprises qui regorgent d'offres dans le domaine scientifique. Je ne suis pas étonné que ton neveu ait trouvé aussi facilement. Ce n'est pas tant les contrats de travail qu'il faut modifier (peut-etre un peu) mais plutot l'éducation et l'accès à certaines filières universitaires...mais réfomer l'Université c'est un terrain miné pour ministre !
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